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Quelles sont les régions du corps qui peuvent être concernées ?


Un certain nombre d’affections somatiques ne trouvent pas leurs résolutions dans le champ médical. En effet, pour certains, les nombreuses investigations médicales entreprises n’aboutissent qu’à une absence de diagnostic et donc à une impossibilité de traitement médical. Pour d’autres, ces investigations permettent d’identifier une maladie, sans pour autant qu’elle puisse être prise en charge médicalement, faute de traitement adéquat.

Ces affections peuvent être variées. Il peut par exemple s’agir de maladies gastro-intestinales (côlon irritable, rectocolite hémorragique, troubles du transit), de maladies de la peau (eczéma, psoriasis, éruptions cutanées), de troubles respiratoires (asthme), de maladies infectieuses (zona, herpès), de troubles urinaires, de troubles du sommeil (insomnies, paralysies nocturnes), d’affections sexuelles (vaginisme, troubles de l’érection), ou encore de troubles cardiaques (tachycardie, hypertension artérielle).


Un diagnostic, et après ?

La pose d’un diagnostic médical est généralement un moment important dans la vie d’une personne qui a des douleurs chroniques. Pour autant, elle peut également occasionner une forme de déception, car si dans certains cas cela va de pair, diagnostiquer n’est pas pour autant synonyme de résoudre.



La souffrance psychique qui peut être associée à des symptômes corporels ou organiques peut être importante et, elle aussi, invalidante. Aussi, l’absence de réponse médicale pousse certains à explorer la dimension psychique de leur personne. D’autres choisissent de s’y engager en parallèle d’une prise en charge médicale.



La manière dont un symptôme physique peut prendre corps psychiquement est bien souvent articulé à une histoire singulière. Et se laisser enseigner par ses associations libres, c’est-à-dire par ses pensées dites librement en séance de psychothérapie ou de psychanalyse, peut permettre de découvrir la manière dont son corps a été investi psychiquement, avec toutes les incidences que cela peut avoir en termes de rapport au plaisir et à la douleur.



Ce travail psychique, qu’il prenne la forme d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, ne se substitue pas à une prise en charge médicale. En revanche, il peut participer à la diminution, voire, pour certains, à la disparition de symptômes organiques ou corporels. Il permet de construire un espace au sein duquel le corps n’est pas uniquement mécanique ou médical, mais où il est également chargé d’affects et érotique, et appréhendé comme tel.


Chloé Blachère

Psychothérapie et psychanalyse à Paris 18è