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Les différents types d’inhibition

L’inhibition est caractérisée par une diminution voire une impossibilité d’utiliser un organe. Par extension, on parle d’inhibition concernant un comportement ou une pensée, c’est-à-dire d’une inhibition physique ou psychique.


L’inhibition peut revêtir des formes variées en fonction des personnes. Pour l’un, elle se traduira par une inhibition à conduire, pour un autre par une inhibition à prendre la parole, pour un autre encore par une difficulté à prendre des initiatives. Cette inhibition peut également s’exprimer à travers une incapacité à s’engager dans une activité sportive ou artistique malgré l’intérêt porté à une telle activité, par une difficulté à penser fluidement, ou encore par une impossibilité à prendre le risque de rencontres sexuelles ou amoureuses.


Les conséquences possibles de l’inhibition

De manière générale, l’inhibition est caractérisée par une réticence à sortir de sa zone de confort, là-même où celle-ci devient progressivement synonyme d’enfermement. En effet, tenant à distance toute possibilité de rencontre ou de situation nouvelle et inhabituelle, le quotidien peut devenir étouffant et induire une dépréciation de soi-même pouvant aller jusqu’au mépris de soi, voire la haine de soi.


Malgré le constat insatisfaisant qui peut en être fait par la personne qui souffre d’inhibition, mobiliser les leviers permettant de faire évoluer la situation peut s’avérer compliqué. Cette difficulté à sortir de l’inhibition peut même, pour certains, venir nourrir les auto reproches. Ce cercle vicieux peut perdurer des années sans qu’une issue puisse se dessiner.


Rencontrer un clinicien lorsque l’inhibition fait souffrir : une solution ?

Rencontrer un psychothérapeute ou un psychanalyste peut constituer un premier pas de côté, et ouvrir un espace au sein duquel la parole dite librement en séance va permettre de déplier ses pensées.


Au cours d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie avec psychanalyste, les fils associatifs qui ont conduits à inhiber tel comportement ou telle pensée vont être explorés, et c’est au travers de cette exploration que les nœuds psychiques vont être dénoués, rendant possible la construction d’un rapport plus apaisé avec soi-même. Le symptôme – ici l’inhibition – qui déterminait la vie du patient (en psychothérapie) ou du psychanalysant (en psychanalyse) va progressivement s’apaiser, selon une temporalité qui est propre à chacun et dans laquelle interviennent de nombreux éléments, parmi lesquels les résistances à l’œuvre, conscientes et inconscientes. Respecter cette temporalité fait partie du processus psychothérapeutiques.


Chloé Blachère

Psychothérapie et psychanalyse à Paris 18è