Les motifs qui conduisent une personne à aller rencontrer un psychothérapeute ou un psychanalyste sont innombrables. Parmi les plus fréquentes, on peut trouver des phobies, des difficultés avec la sexualité, des problèmes relationnels, une anxiété chronique, des épisodes d’angoisse, des crises de colère, un profond mal-être, des troubles alimentaires, le sentiment d’être perdu, une souffrance au travail, un sentiment d’échec ou encore le vécu ou la reviviscence d’un événement à caractère traumatique.
Pour certains, ce sera la répétition d’une situation vécue douloureusement qui va les inciter à consulter. Pour d’autres, ce sera au contraire la survenue d’une situation inédite et dont la dimension inhabituelle les poussera à aller rencontrer un clinicien.
Parmi toutes ces personnes, certaines identifient d’emblée la dimension de souffrance psychique, en ce sens que cette souffrance éprouvée constitue une altération douloureuse dans le fait de vivre. Cette souffrance marque d’ailleurs, chez le clinicien, l’entrée en psychothérapie.
D’autres personnes ne se considèrent pas en souffrance mais désirent rencontrer un clinicien. Ici, leur demande est bien souvent celle de comprendre ce qu’elles n’identifient alors pas comme une souffrance. Dans ce cas, les entretiens préliminaires constituent une occasion pour elles d’en apprendre davantage à ce propos.
Et enfin, certaines personnes sont portées par un désir de savoir, désir qui est donc distinct d’une volonté de comprendre. Ce désir signe leur entrée en psychanalyse, point de départ de la construction d’un savoir à propos de ce qui les a conduits à venir.
Chacune de ces démarches à sa place dans un cabinet de psychothérapie et psychanalyse. Le travail clinique qui s’y déroulera alors se fera à partir de ce repérage initial, puis de son évolution.
Docteur Chloé Blachère
Psychothérapie et psychanalyse à Paris 18è
